TY - JOUR AU - Ferreira Gomes, Ana Laudelina PY - 2022/06/07 Y2 - 2024/03/29 TI - RAISON ET IMAGINATION CHEZ GASTON BACHELARD JF - Revista Cronos JA - RC VL - 13 IS - 2 SE - Dossiê DO - UR - https://periodicos.ufrn.br/cronos/article/view/29123 SP - 43-52 AB - <p><span class="fontstyle0">Il s’agit de la construction d’une problématique sur la relation entre le réel et le rationnel, l’expérience et la raison, autant dans l’épistémologie que dans la poétique bachelardienne. Dans le premier cas, l’immédiat doit céder de l’espace au construit, dans le second, à travers la notion de rythme, l’homme est intégré à la nature et non déduite à celle-ci. Ainsi, dans la poétique bachelardienne, l’image correspondrait à un rythme, crée une image poétique qui, en termes temporels, comme dit J.J. Wunenburger, produit, en même temps, permanence et différence, continuité et discontinuité. En prenant en compte cette<br>notion de rythme, nous pouvons penser que, pour Bachelard, autant la science -comme phénoménotechnique-, que la poésie -comme métaphysique instantanée- sont sous les signes de la répétition et de la nouveauté. Dans la science, par la voie du rationalisme appliqué, où, selon Bachelard, rationalisme et empirisme se dialectisent. Dans la poésie, cette association répétition-nouveauté arrive par deux voies, celle de l’imagination des matières élémentaires et celle de la phénoménologie de l’imagination. Ainsi, nous pouvons penser que, tandis que dans l’épistémologie bachelardienne, répétition-nouveauté (rythme)<br>en science est engendrée par la raison -dans sa fonction d’agressivité et de turbulence sur la connaissance déjà accumulée et sur l’inconnu- ; dans la poétique bachelardienne, elle est produite par l’imagination, comprise comme faculté de déformation du réel, ou, comme le veut Wunenburger, comme inversion du réel.</span> </p> ER -