L'insécurité linguistique chez les locuteurs du kirundi
Cas des alternances intranominales et intraverbales
DOI :
https://doi.org/10.21680/1983-2435.2019v4n2ID17851Mots-clés :
Insécurité, Langues, Alternances, KirundiRésumé
Dans cet article, nous analysons, à l’aide de la méthode qualitative et sur base des alternances intranominales et intraverbales, les effets linguistiques et sociolinguistiques de l’insécurité linguistique (en français, en kiswahili, et en anglais) chez les locuteurs du kirundi (langue Bantu synthétique à tons et à quantité vocalique appartenant au Groupe D. 62 de la Zone centrale). Les données ont été recueillies dans les trois communes que compte la ville de Bujumbura, capitale du Burundi (Ntahangwa, Mukaza, Muha). Il s’agit d’un corpus constitué de dix (10) sortes de conversations, enregistrées discrètement auprès des kirundiphones issus des milieux socioprofessionnels différents et variés. Il a été remarqué que la sauvegarde ou la modification partielle des éléments empruntés donnent lieu à une adaptation limitée, une hypoadaptation, et une hyperadaptation. En plus, l’usage des hybrides langagiers en question est forcé ou prestigieux, parfois abusif et/ou erroné.
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