A CRÍTICA AO POSITIVISMO JURÍDICO E O DIREITO ALTERNATIVO NO BRASIL

balanço, desafios, tensões e perspectivas

Résumé

L'avènement de la Constitution de 1988 a mis en évidence une certaine tension dans les rapports entre les rôles occupés par les pouvoirs établis. Cette tension a pour toile de fond un débat qui n'est pas toujours posé en termes justes, celui de la critique du positivisme juridique. Dans ce contexte, le développement des théories critiques du droit, qui ont émergé au Brésil principalement à partir des années 1980, joue un rôle fondamental. L'argument principal est l'association d'un formalisme non critique avec les structures autoritaires établies de manière hégémonique au Brésil à l'époque du régime militaire, qui ont empêché la réalisation des promesses de la Constitution de 1988. Au Brésil, après un peu plus de trois décennies d'expérience constitutionnelle, il est possible de jeter un regard critique sur l'expérience brésilienne, en rediscutant la place de la pensée juridique dans la formation des institutions du pays. Cela implique en grande partie de revisiter le contexte historique et social dans lequel la critique du positivisme au Brésil s'est développée, en offrant une interprétation renouvelée basée sur l'expérience accumulée au cours des dernières années. L'analyse des bouleversements subis par les théories critiques, depuis leur réception dans les années 1980 jusqu'à leurs développements les plus récents, est une tâche particulièrement élucidante. Il est possible de percevoir dans ce contexte un mouvement de captation progressiste conservatrice de l'agenda critique, initialement centré sur l'affirmation de valeurs progressistes et émancipatrices. La proposition du présent article consiste donc à offrir des pistes de réflexion sur la crise présumée du positivisme juridique au Brésil et sur le rôle du pouvoir judiciaire dans ce contexte, en discutant des réalisations et des difficultés rencontrées par les théories critiques du droit depuis leur réception parmi nous et en soulignant les possibilités d'une critique émancipatrice dans le contexte des tensions contemporaines.

Mots-clés : Droit alternatif ; Positivisme juridique ; Activisme judiciaire